
Michel Abax est un auteur français vivant à Marseille. Il vient de publier Massilia ma joliette, un roman historique. Ses textes ont souvent pour origine ses séjours en Amérique latine ou à Londres. C’est le cas pour son roman, La Brûlure des anges (Ombú Éditions) ainsi que ses nouvelles La Ciudad en el desierto de los nenúfares (La ville dans le désert de nénuphars publié aux éditions Volcan (Bogotá) ou Dans le corps obscur de la nuit (revue Journal des lointains, Buchet Chastel).
Deux romans noirs ont également été édités : Un pastis à la soviet (Le Poulpe, Editions du Seuil) et La crème était presque parfaite, (Editions l’Ecailler du sud) ; des récits poétiques aux Mots voyageurs, des textes de chansons pour le disque Marseille, 2600 ans (Carré blanc) ainsi que des nouvelles L’an Milles et Jouvence en figue majeur (revue Encrier renversé).
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Qu’il y a-t-il de commun entre tous ces textes ?
Le voyage en un mot. Rien ne me déclenche plus l’appétit d’écrire, de mettre en scène, que les jubilations et les désappointements ressentis dans cette expérience de décentrage, d’extraction de notre univers coutumier, oh les kilomètres parcourus n’y sont pas pour grand-chose ! Mes voyages dans le temps sont tout aussi passionnants à écrire. Dans les voyages dans l’espace, j’explore souvent le thème du paradoxe entre ce décentrage du coutumier et le recentrage nécessaire sur soi, propice à mon gout pour les troubles de la perception provoqués par des invasions sensorielles, terrain magique pour jouer avec la langue.