Le grand rafraichissement

couverture provisoire du manuscrit Le grand rafraichissement

A l’origine de ce voyage à Buenos Aires, le narrateur accompagne sa compagne danseuse, Caramela, pour un spectacle. Ce sera l’occasion de  découvrir sa famille et ses amis, « sa tribu Zinzin ». « Cela te fera rajeunir de dix ans », lui promet-elle… Une immersion dans la ruche de Buenos aires avec des personnages fantasques, dont la mère poète dans sa coque de plâtre qui exige de porter une gaine, les fils La Taupe percussionniste péroniste, Marlon le chaman yuppie, le psychiatre dresseur de chiens, ou l’ami Florentino, surnommé la geisha de San Telmo… De la force brute, une incandescence vitale…

85 p.

Disponible à l’édition

« Bernardo claque la porte, pénètre sur le balcon et, les coquilles dans les bras, retourne dans la chambre. Brouhaha ! La mère l’insulte : Je veux une gaine ! La puta que te pario ! (La pute qui t’a mise au monde !) Dejame boludo …Que te pario ! …Que te pario ! Les insultes rebondissent sur les murs du patio du bâtiment, filent à la verticale, remonte étage après étage, les gémissements maternels fendent les cœurs, là-haut dans les foyers… La puta que te pario ! Dejame boludo. A moi, déjà, ça me le fendait… »
«  Noooo !! L’arbitre refusait le but.
Il y eut un galop au-dessus de nous. Le sol tremblait, le plafond se fendait. Sur une contre-attaque, les chiliens marquaient. Putos ! Putos ! La rage des voisins s’enflammait.
Le match était fini. Et ils avaient perdu…
Soudain un bruit dans la rue, une explosion, un choc contre le bitume, une chose lourde fracassée, jetée d’un étage. Je me précipitais sur le balcon. Oh ? Sur le sol, éclatée sur le trottoir, une télévision en miettes… »

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